Mon premier livre vient de sortir de presse ce 16 octobre.
Ce fut une longue année d’écriture, levée aux aurores parce que je n’avais pas le temps pour l’écrire. Et pourtant il était urgent d’écrire pour poser les mots et mon expérience afin qu’ils servent à d’autres.
Écrire ce livre a été dicté par l’urgence du moment?
«Il y a deux éléments. Tout d’abord, je forme des coachs à mes outils et ils étaient demandeurs d’un écrit. Ensuite, quand le confinement est arrivé, avec un agenda qui s’est totalement vidé en trois jours, je me suis, je n’ai pas honte de le dire, effondrée. Ma société avait quatre ans, je la voyais décoller et tout d’un coup, cela a été le vide… Or, je ne voulais pas baisser les bras. Je voyais des entreprises autour de moi qui fermaient et cela m’était insupportable. C’était donc le moment de comprendre comment il était possible que des entreprises s’effondrent comme cela, ‘juste’ à cause d’un confinement. Le but n’était pas d’écrire pour écrire, mais d’aider.
Mais, au final, c’est un livre qui induit le questionnement, pas du tout de solutions clés en main?
«Je l’ai volontairement conçu de cette manière, avec justement des questions à la fin de chaque chapitre. Je ne crois pas aux recettes ou aux solutions toutes faites. On progresse selon moi avec la bonne question, mais qu’est-ce que c’est difficile de trouver la bonne question! Si ce livre aide à la définir, tant mieux.»
Extrait de mon entretien avec Nicolas Leonard à retrouver dans l’édition du Paperjam de novembre.
Disponible en librairies en France, en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg